Brèves de conseil municipal

[Délib. N°8] Avenant à la convention de déclassement de la RD 130 (Rue Marcheron)

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Conseil municipal du 9 juin 2023

LE CONTEXTE : 

L’axe Larmeroux-Marcheron-Bleuzen était autrefois la Route départementale 130. Comme il l’a fait il y a 15 ans pour la rue Bleuzen, le Département a proposé en 2020 de céder les rues Marcheron et Larmeroux à la commune, et, en échange de l’économie qu’il fait en n’ayant plus à les entretenir, de verser à celle-ci une « soulte » de 1.4 M€ sous forme d’une subvention à un projet de réhabilitation de la Ville. Cette dernière ayant traîné à réaliser les études ad hoc le Département a accepté de prolonger de 3 ans ce délai initial. Dans ce cadre une nouvelle convention devait être validée au conseil municipal. En parallèle la Ville présentait aux Vanvéens en réunion publique un projet d’aménagement et la plateforme de participation était ouverte aux commentaires.

Extrait de la délibération :
…Or les perturbations induites par la crise sanitaire d’une part, et la nécessité de définir de façon concertée un projet d’aménagement conjuguant différents enjeux (fluidité de la circulation routière, développement de la vie de quartier…), d’autre part, n’ont pas permis aux services municipaux et territoriaux de respecter ce délai. Étant donné ces circonstances particulières, la ville a demandé au département de proroger le délai pour solliciter la compensation financière initialement prévue.
Un avenant à la convention du 19 mars 2020 est ainsi proposé à l’approbation du Conseil Municipal pour prolonger de 3 ans supplémentaires la possibilité pour la ville de solliciter la compensation financière initialement prévue (1 410 014 € HT)….

Le débat

Monsieur Pierre Toulouse
Conseiller municipal Vanves Demain

” Monsieur le Maire, Chers Collègues, je vais profiter de cette délibération sur ce sujet important pour la ville. Près de 5 ans ont passé effectivement sans que la ville soit à même de proposer une solution pour le réaménagement de cette artère vitale de Vanves que constituent les rues Marcheron et Larmeroux.5 années au cours desquelles il aurait été possible de mettre en œuvre des études sérieuses pour procéder à cette opération.

Spécialiste de ces questions de circulation et d’aménagement, j’ai eu l’honneur d’être auditionné une fois à ce sujet, il y a 18 mois environ, par l’évanescente Commission Consultative d’Étude et de Prospective. À cette occasion, j’ai encouragé les représentants de la majorité à faire preuve d’audace et d’imagination car les prémices de l’analyse étaient déjà malheureusement bien peu ambitieuses.

Bien que j’aie proposé à cette occasion d’apporter gracieusement mon expertise aux services sur ce projet, je n’ai eu depuis aucun retour sur son déroulé. Après une consultation bien discrète des
Vanvéens (au fait, quels Vanvéens ?), on découvre aujourd’hui en réunion de quartier une solution présentée comme la seule possible dont la seule audace est de supprimer une quinzaine de places de
stationnement. Pour le reste, la volonté farouche de ne surtout pas gêner la circulation automobile a manifestement pris le pas sur toutes les autres considérations. Aucune étude sérieuse de modifications du plan de circulation n’a été fournie à l’appui du rejet de solution de mise en sens unique des rues de la République et Marcheron. Quand bien même, on pourrait s’interroger sur le bien-fondé de ce type d’études qui, au passage, méconnaissent les phénomènes d’évaporation du trafic, il reste une solution pragmatique, celle de l’expérimentation. La nécessaire reprise préalable des réseaux constitue pourtant une occasion en or permettant de tester en temps masqué les effets de ce type de modifications du plan de circulation. Là encore, rien de tel.

Votre discours se contente de dire que l’on a étudié une solution avec mise en sens unique, plébiscitée par la moitié des personnes interrogées (toujours l’interrogation sur qui était interrogé ?) et, après avoir eu l’idée de l’utilisation de la rue de la République, affirme que ce n’est pas possible du fait du report de trafic dans certaines rues, dans les rues pavillonnaires non adaptées. Je cite Kévin CORTES à l’appui de sa démonstration en réunion publique : “Une déviation des bus parla rue Aristide Briand, c’était techniquement impossible, les bus ne pouvaient pas y circuler. Et puis, de toute façon, ça n’allait pas forcément dans le sens de notre politique générale de préserver les rues pavillonnaires”. Sans doute
les habitants de la rue Marcheron sont-ils moins importants à vos yeux que leurs heureux voisins du secteur Aristide Briand auxquels il ne faut surtout pas (je cite) “complexifier l’accès car la rue
Marcheron en sens unique leur ferait faire un détour assez considérable”. On comprend mieux aujourd’hui pourquoi la Ville de Vanves n’est pas intervenue officiellement dans le débat du T10 chez nos voisins. En plein accord avec Jean-Didier BERGER, Maire de Clamart et votre complice au Conseil Régional, vous avez décidé de ne surtout pas limiter la capacité de l’axe Nord-Sud qui rejoint Vélizy à Paris en passant par chez nous.

Dans ces conditions, votre projet purement cosmétique, va conduire aux mêmes échecs que celui que connaît la rue Jean Bleuzen, gaspillant ainsi un argent public pourtant rare. Pour 30 ans, nous continuerons effectivement à subir cet envahissement automobile, une des principales causes des problèmes environnementaux brûlants. Dans le détail : les « plateaux traversants » qui sont proposés, outre l’inconfort qu’ils génèrent pour les passagers du bus 59, sont conçus manifestement sans bien comprendre quel devrait en être le fonctionnement normal de larges zones de traversées piétonnes puisqu’ils sont munis de passages piétons qui en dévoient le sens. e m’explique : un passage piétons peint sur une chaussée est sans contrainte pour les automobilistes, mais impose aux piétons de l’emprunter. À quoi sert alors de déniveler tout un plateau si on veut diriger les piétons uniquement sur le passage piétons ?

Les bacs à fleurs censés participer à la végétalisation de l’axe ne pourront être plantés que de végétation basse, au risque de gêner les bus dit-on dans la présentation. Ceci montre bien la limite de votre argument de greenwashing sur le verdissement de l’axe, même si nous nous félicitons de la plantation de quelques arbres, (sous réserve toutefois de l’étude des réseaux, qui n’a pas commencé.) Par ailleurs, la principale nécessité de ces végétations basses n’est pas liée aux bus. Elle est liée à la co-visibilité sur les piétons qui sont sur les passages piétons. Si vous plantez haut, vous faites des masques. Je pourrais vous en citer quelques-uns dans Vanves, pas toujours faits avec la végétation, mais avec DECAUX sur le Plateau et notamment dans la rue Jean Jaurès. Toute la visibilité est masquée pour les automobilistes.

Je voulais enfin regretter qu’aucune réflexion ne soit faite dans le cadre de ce projet sur la rue Larmeroux et notamment sur l’imbécile carrefour à feux entre Marcheron, Larmeroux, République, Clémenceau, Falret et Châtillon qui génère un danger permanent dans le secteur. Monsieur le Maire, vous aviez constaté il y a quelques années (et vous faisiez preuve d’un certain courage en supprimant les feux du carrefour du 8 mai 1945 au grand dam d’un certain nombre de gens) que finalement ça se passait beaucoup mieux après qu’avant, comme je vous l’avais proposé. Là, c’est la même chose. Ce carrefour à feux génère des dangers au quotidien. Il n’est pas étudié, ( dans le cadre de cette étude) même pas envisagé de pouvoir le supprimer et de le remplacer par d’autres solutions. Les chicanes censées faire ralentir les automobilistes ne peuvent pas vraiment jouer ce rôle parce que si vous les faites vraiment ralentir, à ce moment-là les bus 59 ne pourront plus se croiser.

Enfin, j’imagine que vous ne comprendriez pas que je n’évoque pas plus particulièrement la circulation des cyclistes qui, comme c’est curieux, ont, comme l’ont démontré vos comptages, les mêmes horaires de pointe que les automobilistes. C’est étonnant, non ! Sur ce dernier point, il n’est pas raisonnable de se baser sur les comptages actuels. Vous comptez les vélos sur un axe où personne n’a envie de rouler, c’est clair qu’il y en a moins que ce qu’il pourrait y en avoir. Jusque-là, on est d’accord. Les cyclistes ne demandent qu’à utiliser des voies correctement aménagées, mais  rechignent à prendre leur vélo pour subir le stress de ce genre de passages. L’hypocrisie consistant à affirmer que le détour en plan comme en altimétrie, imposé aux cyclistes par la rue Aristide Briand permet de leur offrir des bonnes conditions de circulation est un symbole du refus de prendre en compte  sérieusement ce mode de transport puisqu’on les fait dévier. On allonge le parcours des cyclistes pour surtout ne pas allonger celui des automobilistes, et en plus cette position est contraire aux principes de l’article L228.2 du Code de l’Environnement comme l’a rappelé récemment le Conseil d’État qui explique qu’un aménagement sur ces voies, obligatoire du point de vue légal, pour les cyclistes, à l’occasion d’une réhabilitation de voirie, doit se faire SUR la voirie en question. Si vous maintenez ce projet en l’état, nous ne manquerons pas d’utiliser les voies contentieuses pour vous y contraindre et vous ne pourrez pas cette fois bénéficier de l’interprétation douteuse faite en 2020 par le Tribunal Administratif de Cergy sur la notion de réhabilitation dans la requête sur le réaménagement de la rue Barbès. Je vous remercie. “

Monsieur Bernard Gauducheau
Maire de Vanves

Merci, Monsieur TOULOUSE pour ce réquisitoire en bonne et due forme. Est-ce qu’il y a des collègues qui veulent réagir ? Peut-être que certains ont été choqués par des passages un peu excessifs ou injustes. C’est un débat, on peut argumenter dans le calme et la sérénité.”

Monsieur CORTES
Adjoint au maire

Effectivement, on va répondre assez rapidement. Je ne vais pas revenir sur toute l’argumentation que l’on a développée à maintes reprises, notamment les réunions publiques étaient là pour ça. Depuis le mois d’octobre, tout le projet a été exposé et présenté. Je pense que l’on a bien expliqué ce que l’on voulait faire, où on voulait en venir. Je suis désolé de vous dire, effectivement dans le calme et la sérénité, qu’il y a de nombreuses incohérences et des fausses informations dans votre démonstration. Peut-être que nous pourrons en parler ensemble. Peut-être que vous n’avez pas saisi tous les tenants et aboutissants du projet, mais clairement ce n’était pas l’objet de la délibération d’aujourd’hui. Vous dire que l’on a travaillé pendant de nombreux mois avec des experts et des techniciens, alors certes autres que vous.

On n’a pas forcément les mêmes avis à l’arrivée, mais je crois que l’on a bien fait de travailler avec ces gens-là. Les budgets vous le savez ne sont pas extensibles et c’est la raison pour laquelle nous n’intervenons pas immédiatement sur la rue Larmeroux, et ça aussi on a eu l’occasion de l’expliquer à  maintes reprises. Cela n’empêche pas que c’est un projet global et que la rue Larmeroux fera l’objet d’un traitement dans les prochaines années. Vous avez vos avis.

Alors visiblement lorsque je constate la participation des Vanvéens sur la plate-forme de participation locale, vos avis sont relativement minoritaires aujourd’hui pour ne pas dire clairement minoritaires. On les prend comme tels. Je vous invite à faire part de ces avis sur la plate-forme et nous en tirerons les conséquences le moment venu, comme de l’ensemble des avis des Vanvéens.

Mr VERTANESSIAN
Adjoint au maire

Je voulais quand même appuyer cette dernière partie. Concernant les réunions publiques, je ne crois pas vous avoir vu, ou alors j’étais occupé, mais il n’y avait pas de micro ce jour-là. Et sur la plate-forme participative, j’ai vu effectivement beaucoup de remarques, mais je n’ai pas encore vu les vôtres. Vous n’ignorez pas non plus que c’est une compétence de GPSO et on travaille donc avec GPSO sur ce projet. Nous ne manquerons pas de regarder vos remarques et nous pourrons cette fois travailler autrement que pour une présentation théâtrale. Merci.

Monsieur Bernard Gauducheau
Maire de Vanves

” Merci, Monsieur VERTANESSIAN. Je remercie mes collègues qui ont quand même beaucoup “mouillé la chemise” sur un projet que je leur ai transmis en début de mandature et qui n’est pas un des projets les plus simples. Il a été activé depuis de nombreuses années en discussion avec le Département des Hauts-de-Seine et j’ai une pensée pour Patrick DEVEDJIAN avec lequel on avait négocié ce projet et qui en contrepartie nous avait alloué une compensation financière pour des aménagements. Il s’avère que l’axe rue Marcheron est l’axe le plus fréquenté par les automobiles dans notre commune. Je n’ai pas le chiffre exact des passages, mais c’est assez considérable. C’est aussi une circulation de transit, assez exceptionnelle.

Ce n’est pas simple. Je ne pense pas que je puisse traiter la rue Marcheron comme on l’a fait avec la zone de rencontre, rue Sadi Carnot. Ce n’est pas une question d’audace, c’est simplement une question de réalité qui est totalement différente. Ce sont 2 axes qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre. On a suivi l’évolution des discussions. J’ai vraiment insisté et je crois que l’on a vraiment joué le jeu de la discussion, de la concertation. On a consacré du temps à cette réflexion qui n’est pas simple.

Franchement et honnêtement, l’idée du sens unique a vraiment été étudiée, que ce soit par la rue de la République, etc., mais on s’est heurtés à chaque fois à des difficultés certaines. A un moment, il
faut malgré tout être réalistes. Sur un projet comme ça, on n’est pas non plus seul. Quand c’est un axe très circulé, ça veut dire que ça induit effectivement des conséquences non seulement au sein du
territoire communal, mais aussi des territoires des communes voisines.Le résultat est certainement un résultat qui s’approche plus d’un compromis que simplement un résultat qui ne serait que la vision égoïste de la collectivité elle-même repliée sur elle-même sans tenir compte de ce qui se passe. La circulation vélos faisait partie aussi de notre souhait. On a validé le fait qu’il fallait (et ceux
qui ont travaillé sur le projet en sont convenus aussi) plutôt explorer la voie de l’itinéraire bis, de l’itinéraire vert par la rue Aristide Briand, même s’il y a 50 mètres à 5 ou 6 % à faire à vélo. Pour les
plus musclés, ce n’est pas grand-chose et les moins musclés ont maintenant l’assistance électrique.
On s’est dit que celui qui veut vraiment prendre soin de lui et être prudent n’aura pas de difficulté à emprunter la rue Aristide Briand pour éviter de se coltiner la rue Marcheron.

Ensuite, il peutpoursuivre sur Coche, Victor Basch et remonter après jusqu’à Bleuzen. Cela fait déjà les deux tiers du parcours, Bleuzen/Marcheron. Ce n’est pas l’idéal, mais on n’est pas en train de dessiner la ville. Elle existe déjà avec ses aspects positifs et négatifs. On change d’époque depuis déjà quelques années.
Ce n’est effectivement pas simple de passer du « tout voiture » aux mobilités douces, de faire du passé table rase parce que c’est une période de mutation, mais ce n’est pas une période où l’existant
ou le passé a complètement disparu. Il y a quand même encore des personnes qui n’ont pas accès obligatoirement facilement aux transports en commun. Il y a encore des chantiers en cours dans ce
domaine. Une évolution est en cours. Effectivement, ce n’est peut-être pas l’idéal.

Je pense que ce sera déjà une belle étape de faite par rapport à tous les Vanvéens qui utilisent ce parcours de façon quotidienne. Le confort des piétons sera amélioré et au-delà du confort, la sécurité. C’était aussi un des aspects qui était souvent mis en avant. Les trottoirs ne sont pas très larges, pas très protégés et il y a beaucoup d’enfants qui circulent sur les trottoirs de la rue Marcheron. Ce n’est probablement pas une fin en soi. Il y aura d’autres évolutions, peut-être d’autres pratiques et puis au moment de la mise en service de la Gare du Grand Paris Express, peut-être que les choses vont aussi évoluer et changer.

C’était vraiment un dossier complexe. Je me réjouis de voir que globalement tous ceux qui ont participé aux travaux, que ce soit dans les Conseils de Quartier, que ce soit dans les réunions publiques qui ont été organisées sont d’accord pour reconnaître qu’il y a quand même une belle avancée sur le projet de traitement de cet axe Marcheron. Évidemment, personne n’a “grimpé aux
rideaux” en disant que c’était fabuleux, merveilleux et que l’on avait trouvé un “truc”; sensationnel.

Comme on le dit souvent, il n’y a pas non plus de recette magique. Je remercie tous ceux qui ont participé et à qui j’ai confié ce “cadeau empoisonné”. Je leur en suis reconnaissant parce que je trouve qu’ils ont avancé de façon concrète. Après encore quelques rectifications, modifications apportées avec la concertation en cours sur la plate-forme numérique, nous allons peut-être apporter quelques modifications ou améliorations, mais on va rentrer dans la phase d’exécution.
J’avoue qu’à des moments, j’étais un peu désespéré parce que je ne voyais pas trop les choses avancer, mais c’était la complexité qui faisait que malheureusement on n’avançait pas aussi vite que je l’aurais souhaité. Merci encore à tous ceux qui en sont les auteurs et les acteurs.

Je vous propose de passer au vote de la délibération. Qui est contre ? Y a-t-il des abstentions ? Merci à tous pour votre vote favorable. (NDLR le vote portait sur la convention indispensable pour avoir les 1.4 M€. “

Commentaire du Coll'Vert

L’agressivité de notre intervention était liée à l’agacement que la Ville refuse de travailler avec les compétences présentes sur son territoire. Si, bien entendu, les solutions que le groupe écologiste et social préconise ne sont pas des vérités incontournables, la méthode pour arriver à la meilleure solution est en revanche fondamentale et la méthode employée semble avoir été technocratique.

Comme le dit le Maire, le projet n’est pas simple. Aussi les élus en charge de ce projet se sont-ils trouvés prisonniers d’affirmations péremptoires des services ou des techniciens auxquelles ils ont ajouté des contraintes, jamais rendues publiques, (préserver à tout prix l’ambiance de la place de la République). Les études de trafic récupérées depuis auprès de GPSO montrent bien qu’il manquait un pilotage technique car elles explorent des solutions qui mettent systématiquement la rue Jean Bleuzen en sens unique en plus de la rue Marcheron ce qui conduit évidemment à des conséquences différente de la seule mise en sens unique de la rue Marcheron et des rues avoisinantes. Même si cette approche plus globale est intéressante elle imposerait la prise encompte d’un périmètre plus large que celui qui a été étudié.

Contrairement à ce qu’ont affirmé les élus en charge du projet la concertation sur le site de la Ville a penché largement en faveur des solutions de mise à sens unique soutenues par plusieurs citoyens en plus de nos élus.