Courriers et contributions

Plan Local d’Urbanisme intercommunal de GPSO : ça se précise !

Illustratio-PLUi-GPSO

Pendant l’été, les acteurs du PLUi de GPSO ont travaillé et nous allons bientôt avoir connaissance des premières esquisses du règlement qui va définir précisément le sort de nos villes pour les 15 ans à venir. Nous avons participé à une réunion d e travail de tous les élus de GPSO qui s’est tenue le samedi 23 septembre à Chaville et au cours de laquelle nous avons pu avoir quelques pistes».
Ce nouveau PLU tiendra plutôt d’une juxtaposition des PLU actuels de chaque commune sans beaucoup de modifications par rapports aux règles actuelles.

Quelques innovations cependant avec une contrainte « forte » de maintien ou de reconquête de la pleine terre en conformité avec le schéma de cohérence territoriale en cours d’adoption par la Métropole. Une attention accrue à la protection des arbres et du patrimoine bâti est également prévue. Sur les approches par quartier qui définiront la constructibilité générale se greffe en effet une approche « patrimoniale » visant à préserver le bâti et les arbres jugés « d’intérêt », « repère » ou « remarquable A cette fin un recensement important a été mené, pour une fois en proposant aux habitants d’y contribuer ce qu’ils ont semble-t-il fait assez largement. Repère, remarquable, d’intérêt… qui classe quoi ? Qui a fait les arbitrages quels sont les critères … autant de questions que nous nous posons.

Ces classements ne sont pas anodins puisqu’ils entraîneront des règles différentes protégeant les bâtiments ou végétaux concernés. Ceci aura une incidence économique sur la valeur des parcelles concernées A Vanves, sans surprise, on y retrouve la plupart des ensembles classés au précédent plans et notamment les différentes« Villas ». Y figurent également de nombreux bâtiments en brique du début du 20ème siècle de type HBM qui sont effectivement assez caractéristiques de nos banlieues ainsi qu’un certain nombres de pavillons de grande qualité. Sont recensés des arbres de grande valeur mais également pas mal d’arbres sans
développement particulier situés sur les domaines public et privés. 

Mais ce classement n’est pas exhaustif et l’on peine alors à comprendre quels en ont été les critères. Aussi on peut se demander qui a réalisé ce travail et avec quel cahier des charges.? Le service urbanisme a-t-il décidé en fonction de la date de construction, du renom de l’architecte, de l’avis d’un botaniste ?

N’ayant pas été associés à la démarche, nous ne pouvons que vous recommander d’aller, avant l’enquête publique, qui aura lieu en début d’année prochaine, voir la carte, repérer les manques ou les abus et de nous transmettre vos remarques.