En cette période d’examen du budget, nous voulons pointer la différence entre « gérer » et « anticiper », faire fonctionner ou s’engager. La majorité, depuis longtemps se targue d’une politique gestionnaire irréprochable assurant de saines finances publiques. Sur le plan comptable, c’est un fait. Mais de saines finances publiques aujourd’hui cela ne suffit pas.

Avoir trop longtemps considéré que certains investissements « essentiels » étaient des lubies d’écolo, nous met aujourd’hui au pied du mur. Depuis des années nous demandons de réels investissements pour mieux isoler les bâtiments publics : Centre administratif, écoles Marceau, Larmeroux… alertant sur les enjeux énergétiques. Il a fallu que les réalités financières deviennent quasiment insurmontables pour que la majorité s’empare ces sujets. Le temps, le coût des matériaux et l’ampleur de la tâche vont nous contraindre à des efforts budgétaires pendant des années.

Il y a aura donc des arbitrages à faire et vous entendrez « parce qu’on n’a pas le choix ». Quand le mur est trop près, on ne peut plus l’éviter. Il faut prendre du recul et mettre en perspective investissements, enjeux globaux et qualité de la vie à laquelle on aspire. Dans cette logique, la majorité va faire des coupes franches sur d’autres services essentiels au prétexte qu’il faut faire des efforts partout… Nous le regrettons mais il reste primordial d’investir aujourd’hui sur des secteurs clés pour garantir demain !

Groupe écologiste et social